Du mystère des pyramides à celui des châteaux bretons

«Du mystère des pyramides à celui des châteaux bretons»

Nous sommes tous quelque part, des traqueurs de fantômes, que l’on y croit dur comme fer ou bien que l’on s’en défende avec véhémence.

Que ce soit sous le sable d’Egypte ou sous les étoiles du ciel Breton, le mystère des splendides pyramides tout comme ceux des châteaux, nous invitent à trouver des réponses aux sens cachés des choses.

Alors ? les fantômes existent ils ?. Oui ?. Non ?. Comment sont ils nés ?. Comment ont ils pris forme ?.

Se trouvent ils derrière les portes des pyramides ?, à l’entrée des châteaux ?, ou bien avalés par la mer ?. Ces questions ne remontent pas à hier, l’histoire est pleine de légendes, colportées par des conteurs de talent. En voici quelques unes du pays breton.

Trécesson2_original« Le Château de Trécesson » et la Dame blanche. Plusieurs histoires sont rattachées à ce château, mais celle ci est la plus célèbre. Elle a plusieurs variantes.

Une nuit d’automne vers 1750, un braconnier entends des cris dans le parc, il se cache et voit un attelage s’arrêter tout près de lui. Une jeune femme qui semble vêtue de ses habits de mariage est poussée à terre par des hommes. Une fosse est creusée, la pauvre malheureuse toutes en pleurs est jetée dedans et enterrée vivante. Le braconnier court chercher du secours au château, mais le temps de revenir, il est malheureusement trop tard. Le corps de la malheureuse fut déposé à la chapelle et les recherches pour connaître son nom restèrent vaines. Depuis, les soirs de brume, elle apparaît régulièrement.

« Le Château de Combourg » et la momie.

Le petit cadavre momifié n’est autre que celui d’un chat noir. En effet, traditions médiévales obligent, ces félins étaient emmurés vivants lors de nouvelles constructions pour conjurer le mauvais sort et protéger les habitants.

François-René de Chateaubriand, qui a passé une bonne partie de son enfance au Château de Combourg, évoque ChateauCombourgMai2017gBPFdes fantômes dans ses mémoires d’outre-tombe. Le spectre d’un chat et les pas d’un homme à la jambe de bois, qui ne serait autre que Malo III Auguste, Comte de Combourg et Marquis de Coëtquen, amputé lors d’une bataille sanglante, résonneraient dès lors la nuit tombée.

Dominique Guillaume – Auteur Photographe

Contribution à la Rubrique « Splendeurs Nature » du Progrès Egyptien (dernier journal francophone) du mois de mai 2014.

Votre commentaire

Choisissez une méthode de connexion pour poster votre commentaire:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s

Créez un site ou un blog sur WordPress.com

Retour en haut ↑

%d blogueurs aiment cette page :